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é c ho s

novembre-décembre 2015 - n°44

|

HDS

mag

|



Élections

Quelle assemblée

pour l’Île-de-France ?

La première élection régionale post-réforme territoriale

aura lieu les dimanches 6 et 13 décembre.

L

e mode de scrutin ne

change pas. Il s’agit

d’un scrutin de liste,

proportionnel, à deux

tours avec prime majoritaire. Plutôt

compliqué. Concrètement, au

premier tour, si une liste recueille la

majorité absolue des suffrages

exprimés, elle obtient un quart des

sièges à pourvoir. Le reste des sièges

est ensuite réparti à la représen-

tation proportionnelle entre les

listes ayant recueilli au moins 5 %

des suffrages exprimés. En

revanche, si aucune liste n’obtient

la majorité absolue, il est procédé

à un second tour où seules sont

autorisées à se présenter les listes

ayant obtenu au moins 10 % des

suffrages exprimés au premier

tour. Elles peuvent éventuellement

fusionner avec les listes ayant

ob t enu au mo i ns 5 % de s

suffrages. La répartition des sièges

se fait ensuite selon les mêmes

règles que pour le premier tour, à

ceci près que la majorité absolue

n’est plus requise. La liste qui

arrive simplement en tête reçoit

un quart des sièges…

Non concernée par le redécoupage

des régions, l’Île-de-France

conserve aussi le même nombre

de conseillers : 209 élus dont le

mandat de six ans a été déjà réduit

de neuf mois pour permettre

un nouveau vote en mars 2021.

Les  résultats seront disponibles

en direct sur

www.hauts-de

-

seine.fr

Aménagement

Les présidents des Départements de l’Eure, de la Seine-Maritime, des Yvelines et des Hauts-de-Seine

ont décidé de créer un syndicat d’études

pour un projet commun autour du bassin de la Seine.

P

our être compétitive,

chaque région-monde

a besoin d’avoir un

grand port

, explique

Pierre Bédier, le président du

conseil départemental des

Yvelines.

Or, le port naturel de Paris

et de la région parisienne c’est

Le Havre. D’où l’importance du

bassin de la Seine, jusque là insuffi-

samment développé et insuffi-

samment mis en valeur.

»

Et pour « 

développer cet espace

porteur de croissance

 », les élus

misent sur les collectivités locales.

« 

Elles portent aujourd’hui 75 %

de l’investissement public

, souligne

Patrick Devedjian.

D’où notre

volonté de coopération interdéparte-

mentale. L’objectif est de définir un

projet commun de développement

et, deuxièmement, de le financer.

»

«

L’échelon départemental est le bon,

précise pour sa part le président

du conseil départemental de

l’Eure, Sébastien Lecornu.

Nos

La Seine en scène

du Havre à Boulogne-Billancourt

collectivités sont de taille suffisante

pour pouvoir porter les investisse-

ments nécessaires. Mais la proximité

et la connaissance du terrain nous

permettent de savoir quels sont

les besoins et surtout de mobiliser

d’autres partenaires.

 » Président

du conseil départemental de la

Seine-Maritime, Pascal Martin se

dit quant à lui intéressé par « 

cette

démarche pragmatique portée par

des élus locaux

».

Après une première réunion à

Versailles début septembre,

un syndicat d’études va être

créé. Objectif définir des projets

- qu’ils soient industriels, touris-

tiques, culturels ou d’infras-

tructure – susceptibles de créer

de l’attractivité, de la croissance,

de l’emploi… Le premier point

d’étape est prévu avant la fin

de l’année.

n

Émilie Vast

Pascal Martin, Pierre Bédier,

Sébastien Lecornu et Patrick

Devedjian. Quatre présidents

de Département et un projet

commun pour la Seine.

CD92/O

livier

R

avoire