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n°44 - novembre-décembre 2015
Ce nouvel espace de
coworking
, inauguré il y a quelques semaines
et subventionné par le Département, connaît déjà un franc succès.
Reportage.
L
’ambiance est studieuse.
Il faut dire que le lieu,
baigné de lumière avec
vue sur la Coulée Verte,
s’y prête. Les trois cents
et quelques mètres carrés
offrent de nombreuses possibi-
lités aux travailleurs nomades :
une grande salle de réunion
pour seize personnes, une
autre, plus petite, pour huit,
des bureaux fermés pouvant
accueillir de une à quatre
personnes et un grand espace
ouvert avec seize postes de
coworking
. De quoi accueillir
une t r ent a ine de béné fi-
ciaires en même temps. À cela
s’ajoutent une cuisine, des
casiers, des boîtes aux lettres
individuelles, une salle de repro-
graphie… Depuis l’ouverture en
juin, plus de vingt personnes
ont signé un contrat pour s’ins-
taller ici. Certains viennent
tous les jours. D’autres une
demi-journée par semaine ou
plus. «
Sceaux smart répond à
une demande qui existait depuis
longtemps
, souligne le maire de
Sceaux, Philippe Laurent.
La
ville y réfléchissait depuis 2009
».
«
Nos bureaux individuels sont
déjà tous loués
, poursuit Valérie
Andrade, fondatrice de Sceaux
smart et responsable du lieu.
Et la liste d’attente est longue.
Je pense que c’est encore culturel de
préférer travailler dans un endroit
fermé plutôt qu’au milieu des
autres.
» Certains ont pourtant
fait ce choix. Cette après-midi
là, deux
coworkers
se font face
dans l’
open space
, dont Grégoire
Castellazzi, fondateur de
MyTripAround, un réseau
social lancé fin septembre
permettant de partager des idées
de circuits touristiques dans le
monde entier. C’est Tatienne
Laplanche, architecte et illus-
tratrice, elle aussi installée à
Sceaux smart, qui a dessiné son
logo. «
Sceaux smart ce sont trois
choses
, résume le président de
l’association, Philippe Wagner.
Sceaux smart
un grand bureau à partager
votre
tablette numérique
et
video.hauts-de-seine.net
Découvrez notre reportage
“Sceaux smart” en vidéo sur