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n°32 - novembre-décembre 2013
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tri industriel prennent ensuite le
relais. Pour le courrier de grand
format, le rendement des ma-
chines est de trente-deux mille plis
à l’heure. Pour les petits formats,
il peut atteindre quarante mille
plis à l’heure, soit seize lettres à la
seconde.
« Nous sommes capables
d’aller très loin dans le tri,
explique
le directeur
. On arrive ainsi à pré-
parer la tournée des mille facteurs des
Hauts-de-Seine. Les plis sont triés par
commune, par rue et par numéro,
tout cela selon l’ordre de la tournée
des postiers. »
Les machines sont
équipées d’un système de lecteur
optique des écritures. Mais au cas
où la machine n’arrive pas à lire
une adresse, cette dernière est
filmée, envoyée à un opérateur
qui derrière un écran d’ordina-
teur la déchiffre. Une fois l’adresse
renseignée, le pli mis en attente
pendant quelques secondes re-
prend son parcours. Douze postes
avaient été prévus dans une pièce
à l’écart de la halle de produc-
tion pour ce que l’on appelle le
vidéocodage. La lecture optique
des écritures étant très perfor-
mante, ils sont rarement tous
utilisés.
« Au total, 92 % du cour-
rier est mécanisable
, résume Chris-
tophe Bouju.
Seul 8 % est traité
manuellement en raison du poids, de
la taille ou de l’écriture »
. Au milieu
des vingt mille mètres carrés, cin-
quante-six casiers de tri manuels
ont donc survécu. Eux aussi sont
rarement tous utilisés et n’ont plus
rien à voir avec les casiers d’autre-
fois.
« À chaque étape, tout a été
pensé pour optimiser les conditions
de travail. L’automatisation permet
bien évidemment d’améliorer notre
rendement mais elle permet aussi
de réduire au maximum les ports de
charges. »
Au-dessus des machines
de tri, un tapis roulant appelé
« transitique » sillonne toute la
halle. Il permet de convoyer les
bacs et caissettes d’un endroit à
l’autre de la PIC, leur destination
étant indiquée par à un système
de codes barre. Mais qu’en est-il
du taux d’erreur ?
« Chaque mois,
nous avons quelques structures qui se
retrouvent en
« fausse direction »,
admet Christophe Boujou.
Cinq en
juin par exemple, sachant que nous
en traitons mille par jour. »
n
Émilie Vast.
L’automatisation a permis d’améliorer
le rendement et les conditions de travail.
Au programme des visites
d’entreprises
Jusqu’au 19 décembre, le comité départemental de tourisme
propose au grand public de partir à la découverte des entre-
prises des Hauts-de-Seine. Elles sont nombreuses à avoir
accepté d’ouvrir leurs portes comme la Plate-forme Industrielle
Courrier de Villeneuve-la-Garenne, le centre Renault Z.E. sur
l’Île Seguin à Boulogne-Billancourt, Radio Vinci Autoroutes
à Rueil-Malmaison, France 3 Paris Île-de-France à Vanves, le
technicentre Atlantique de la SNCF à Montrouge, le Syctom à
Nanterre, France Vitrail International à Courbevoie…
n
Programme détaillé et réservation sur
plis à l’heure, c’est la vitesse
de cette machine de tri industriel.
©
cg
92 /
olivier
ravoire