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n°33 - janvier-février 2014
« Contraception, sexualité, envie d’en parler ? À qui ? Où ? ». Tels sont les
thèmes abordés depuis
le 12 décembre
, sur la plateforme en ligne Questions de famille.
L
ancé par le conseil général
en septembre 2011, Ques-
tions de famille propose,
quatre fois par an, d’abor-
der des sujets de société en
lien avec l’action sociale départe-
mentale. L’originalité de ce service
est son caractère interactif, qui
permet aux particuliers d’inter-
roger des experts concernés et
d’obtenir des réponses à leurs pré-
occupations.
« Contraception, sexualité, envie
d’en parler ? À qui ? Où ? » pré-
sente les centres de planification
et d’éducation familiale (CPEF),
lieux d’écoute, d’accès aux in-
formations sur la vie affective et
sexuelle. On retrouve notamment
un reportage vidéo au CPEF de
Levallois, des témoignages de
jeunes etc. Sont abordés les diffi-
cultés de s’exprimer pour les ado-
lescents, de parler de sexualité et
de trouver des interlocuteurs, les
aides et conseils que peuvent ap-
porter les professionnels
des centre de planification
familiale.
Réponses d’expert
« Les adolescents ont besoin
de vrais débats ouverts où
les parents tiennent compte
de ce qu’ils disent même si
parfois cela peut paraître très
violent, très tranché, notam-
ment la déception de leurs
enfants face au monde. Il
faut accepter l’échange sur
tous les sujets y compris celui
de la sexualité »,
explique
Gilles Barraband. Pédopsy-
chiatre et psychanalyste, le
secrétaire général de la Maison des
adolescents des Hauts-de-Seine
répond en vidéo à des questions
telles que : pourquoi l’adolescence
est-elle une période particulière ?
Les adolescents peuvent-ils abor-
der tous les sujets avec les adultes ?
Comment et quand aborder ces
société
Questions de Famille
dans la tête des ados
Prévention
Yves Menel
, vice-président chargé de la prévention et de la sécurité
De quelle manière le
conseil général intervient-il
en matière de prévention
de la délinquance et d’aide
aux victimes ?
Depuis la loi du 5 mars 2007, la
prévention de la délinquance fait
partie des compétences légales du
Département, au même titre que
la prévention spécialisée. Notre
politique mise en place depuis
2005 repose sur trois piliers:
l’aide aux victimes et la prévention
de la récidive, le renforcement des
partenariats locaux de prévention
de la délinquance et l’appui aux
forces de sécurité.
Quel est le budget global
de ces actions ?
Le budget du Département dans
ce domaine de l’aide aux victimes
s’élève à près de 1,8 M
€
en 2013
au bénéfice d’associations telles
que l’Afed, l’Escale, le centre
Flora-Tristan, le Mouvement du
Nid et l’Adavip 92. Le budget
global du Département dans le
domaine de la prévention de la
délinquance était quant à lui de
43,8 M
€
l’an dernier.
La vidéoprotection
est-elle une solution contre
la délinquance ?
La vidéoprotection n’est pas une
solution miracle et ne peut suffire
à elle seule à endiguer la délin-
quance. Elle constitue néanmoins
un outil important à la fois de pré-
vention des actes délictueux mais
aussi de résolution des enquêtes
et s’avère très efficace lorsqu’elle
est couplée à un centre de super-
vision et une présence humaine
sur le terrain. Le conseil général a
fait de la vidéoprotection urbaine
une des priorités de sa politique
de prévention de la délinquance.
Depuis 2002 il a ainsi apporté
son aide financière à 25 com-
munes pour un montant total de
subventions de près de 3,9 M
€
.
n
CG92/
pjgrujard
© F
otolia
La
vidéoprotection urbaine
est une de nos priorités
questions avec les adolescents ?
Qu’attendent précisément les ado-
lescents des adultes ?
Sur
, ru-
brique solidarités, puis Questions-
de-Famille, le service propose
également, comme à chaque fois,
la possibilité d’interroger directe-
ment des spécialistes par message-
rie. Des experts du conseil général
répondent sous 48 h. Questions de
Famille reviendra ensuite au mois
de mars sur le thème de la dépen-
dance et l’autonomie des personnes
âgées.
n
Virginie Rapin
votre
tablette numérique
et
video.hauts-de-seine.net
Questions de Famille
avec Gilles Barraband sur