janvier-février 2014 - n°33
|
hds.
mag
|
t r i bune s l i b r e s
groupe majorité départementale (ump, UDI et apparentés)
V
endredi 20 décembre,
la traditionnelle séance
du conseil général qui
avait pour ordre du jour le vote
du budget primitif de notre
Département a été l’occasion
de confirmer les grandes
orientations en matière de
politique d’investissement
mais aussi en matière de
politique sociale que nous
allons conduire pour 2014.
Au regard de la situation
économique nationale,
qui ne cesse de se dégrader
et qui est malheureusement
accentuée par les mauvais choix
du gouvernement, l’exécutif
départemental aura pour
mission de conduire
à bien les projets permettant
d’encourager la croissance.
En 2014, comme en 2013,
mais aussi à l’instar des années
précédentes, notre effort pour
soutenir l’investissement
départemental sera important.
En effet, le budget que nous
avons voté est la traduction de
notre engagement de porter nos
efforts sur les investissements
qui ont vocation à structurer
notre département.
Ces efforts se portent vers les
infrastructures de transports, de
logement ainsi que la rénovation
urbaine mais aussi envers les
établissements scolaires et
dans l’amélioration du cadre
de vie des Alto-Séquanais.
C’est une enveloppe globale
de 502 millions d’euros qui
couvrira l’ensemble
de ces secteurs. Les crédits
consacrés au secteur social
s’élèveront quant à eux
853 millions d’euros, ce qui
représente près de 60 %
du total de notre budget.
Cette année, malgré
les prévisions de croissance
qui restent extrêmement faibles,
nous avons bâti un budget
porteur de croissance et cela
malgré les fortes baisses des
dotations de l’État ainsi que
les prélèvements que nous
subissons dans le cadre des
différentes péréquations.
Hélas, les perspectives
économiques, pour cette année,
s’annoncent très fragiles.
La confiance des ménages
ainsi que celle des entreprises
est fortement dégradée.
Au niveau national,
les perspectives
d’investissement ne sont
pas plus encourageantes.
Et pour cause !
La pression fiscale qui en est
une des causes ne favorise
pas un climat de confiance,
indispensable à une reprise
de la croissance !
l
Jean-Loup Metton
Vice-président du conseil général
chargé des Transports
©
cg
92/
olivier
ravoire
L
a violence est le dernier refuge
de l’incompétence
», écrivait
Isaac Asimov. Cet auteur de
science-fiction, dont la plupart
des « inventions » sont devenues
réalités n’est pas démenti lorsque
l’on étudie le projet de découpage
électoral mis au point par le
ministère de l’Intérieur, pour les
prochaines élections
départementales, prévues en 2015.
En vertu de la loi du 17 mai 2013,
le nombre de cantons dans les
Hauts-de-Seine passera de 45 à
23, avec l’élection pour chaque
canton d’un binôme paritaire (un
homme/une femme), ce qui
portera le nombre total de
conseillers départementaux à
quarante-six.
Conscient de sa perte de
crédibilité et de confiance, le
gouvernement socialiste tente de
sauver les meubles en dessinant
des cantons, presque rue par rue,
voire porte à porte, pour tenter de
s’emparer de la majorité
départementale.
Faisant fi des limites
communales, des
intercommunalités, des
frontières géographiques, des
circonscriptions législatives ou
encore des écarts
démographiques entre différents
cantons (55970 à Châtillon avec
Fontenay-aux-Roses, 79548 pour
Clamart avec Vanves), autant de
recommandations du Conseil
d’État, le ministre de l’Intérieur a
imaginé un découpage sur
mesure pour préserver ses amis
socialistes.
C’est ainsi que Courbevoie est
coupée en deux avec d’un côté
une partie d’Asnières et de l’autre
la ville de Puteaux, que Suresnes
se voit ajouter une grande part de
Nanterre qui n’est pas la plus
proche, que l’un des cantons de
Boulogne-Billancourt englobe
Sèvres, de l’autre côté de la Seine,
que Châtenay-Malabry,
Le Plessis-Robinson et Sceaux
sont regroupés avec, comme
ailleurs, comme seul objectif la
volonté de créer des duels
fratricides à droite.
Il n’y a pas que notre majorité
qui est mise à mal par cette
manipulation. Les alliés – ou
faut-il dire anciens alliés ? –
communistes et écologistes font
également les frais de cette
redistribution des cartes.
Prendre le pouvoir, tous les
pouvoirs, de gré ou de force, tel
est l’objectif des socialistes qui
savent que leurs électeurs ont le
sentiment d’avoir été trompés.
Les promesses n’ont pas été
tenues, mais était-ce possible ?
Il fallait trouver des subterfuges
pour garder la main. Après la
Métropole du Grand Paris qui
nous ramène cinquante ans en
arrière, ce découpage électoral est
l’illustration d’une fébrilité
inquiétante pour notre
démocratie !
l
Comment prendre le pouvoir contre
la volonté des électeurs…
Notre budget
pour l’année 2014
Éric Berdoati
Président du groupe
de la Majorité départementale
©
cg
92/
olivier
ravoire