HDS.mag n°34 - page 45

mars-avril 2014 - n°34
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Rendez-vous à Chorus
Chaque année, le Département verse une subvention de
quarante-et-un mille euros au Réseau 92. Au-delà de cette
aide financière, l’association et le Département collaborent
sur différents projets. Durant Chorus par exemple – la
prochaine édition aura lieu du 28 mars au 6 avril – trois
groupes ont été programmés en accord avec le Réseau :
Stamp, Tazieff et Billy Brelok. Des actions culturelles sont
également menées en partenariat avec l’association et ses
adhérents : la radio Chorus, une web radio éphémère au
cœur du festival, et une soirée coaching à La Défense pour
les groupes soutenus dans le cadre de Träce (voir notre
supplément HDS.plus).
mu s i que
énormément évolué en vingt ans.
Le Réseau 92 aussi.
« Aujourd’hui,
nous remplissons quatre grandes
missions,
résume le coordinateur
:
la fédération des acteurs et leur repré-
sentation institutionnelle, l’aide au
développement de projets et la valori-
sation des initiatives locales. »
Coaching
Parmi ses membres : l’association
Sumde Sèvres créée en 2000. Elle
compte 480 adhérents, possède
deux studios de répétition, une
école de musique de 140 élèves,
organise un festival chaque été
au parc départemental de l’île de
Monsieur et intervient en milieu
scolaire. David Jarry-Lacombe en
est le directeur. Il est également le
vice-président du Réseau 92 :
« le
fait de se rencontrer, de partager nos
expériences nous tire vers le haut.
Plus concrètement, c’est un lieu de
mutualisation, de coopération. Un
exemple : si un groupe que j’accom-
pagne a besoin d’une résidence,
je peux demander que Chaville
l’accueille sur sa scène. En échange,
je peux aller faire du coaching
pour un groupe de Chaville ou les
accueillir dans notre studio. »
Des
quatre activités du Réseau 92,
l’aide au développement de pro-
jets est la partie la plus visible. Au
conservatoire Henri-Dutilleux à
Clamart - qui prête un bureau aux
trois salariés du Réseau 92 -, est
installé le centre de ressources de
l’association. Les porteurs de pro-
jets - une centaine par an - y sont
accueillis gratuitement et infor-
més sur les questions juridiques
et techniques, les aides et subven-
tions, les bonnes adresses… Le
Réseau organise également une
permanence une fois par mois
à la Maison Daniel-Féry à Nan-
terre. Mais la plus belle vitrine
reste Träce, un dispositif de
repérage et d’accompagnement
des groupes des Hauts-de-Seine
lancé en 2000 et couplé avec un
festival. Depuis l’an dernier, deux
parcours coexistent selon le profil
des artistes.
Le premier appelé « formation »
s’adresse à tous les groupes
quels que soient leur niveau et
leurs ambitions.
« L’autre par-
cours s’adresse aux groupes dont le
projet artistique est déjà bien défini
et mature et qui souhaitent s’enga-
ger dans une démarche de déve-
loppement professionnel,
explique
Matteo Della Valentina, chargé
de l’information et de la commu-
nication.
Pendant un an, nous les
conseillons sur le plan administratif,
artistique, juridique pour tout ce qui
concerne la promotion, les partena-
riats, les aides… Ils bénéficient d’un
coaching scénique. Et enfin, nous
les programmons lors du festival
Träce. La logique est donc inversée
contrairement aux autres concerts.
Là, nous choisissions la tête d’affiche
en fonction de la première partie. »
Lors de la dernière édition en
début d’année, le groupe Humph
a ainsi joué sur la scène de La
Salamandre à Chaville juste avant
Deportivo.
« Notre groupe existe
depuis trois ans,
explique Georges,
un des membres du groupe.
On
est entré dans ce dispositif pour
avoir une reconnaissance des pro-
fessionnels au niveau local et pou-
voir ensuite en démarcher d’autres.
Jusque-là, on a beaucoup tourné
en amateur. Le coaching scénique
a donc été bénéfique. Tout comme
les formations administratives.
Maintenant on espère décrocher
des showcases sur des festivals. »
En
janvier également, à l’espace Icare
à Issy, Hogwash a assuré la pre-
mière partie de Burning Heads.
Le groupe tourne depuis dix ans
et a fait de nombreuses scènes
surtout à l’étranger en Russie, au
Canada, au Japon… Mais peu en
France.
« Pendant toute cette année,
on s’est senti soutenu,
souligne Flo-
rian.
Et ça c’est primordial. Ça peut
paraître idiot ce que je dis mais ça a
vachement boosté le groupe. Ça nous
a aussi permis de nous recentrer,
d’articuler pas mal de choses. On
n’est pas professionnel. Donc chaque
opportunité est bonne à prendre. »
Le groupe a déjà décroché une
subvention pour financer son
nouvel EP.
n
Émilie Vast
cg
92/
jean
-
luc
dolmaire
cg
92/
jean
-
luc
dolmaire
L’équipe du Réseau 92
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