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n°34 - mars-avril 2014
Ce dispositif a pour but d’aider les PME du département dans leur projet
d’internationalisation.
Team Export s’élargit cette année
, avec désormais
quatorze destinations.
Team Export
voit plus loin
cg
92/
jeanluc
dolmaire
E
n 2013, 114 entreprises
des Hauts-de-Seine ont
bénéficié du dispositif
Team Export, d’une aide
pour développer leur acti-
vité à l’international. Mis en place
depuis deux ans par le Départe-
ment, le dispositif s’est élargi en
novembre dernier. Désormais,
quatorze destinations sont pré-
vues - contre cinq précédemment
- notamment dans des régions
très dynamiques comme le Brésil,
le Canada ou Singapour. Deux
zones ont été créées : la zone
« export proche », qui regroupe
des pays européens et la zone
« grand export », qui s’étend
jusqu’aux Émirats Arabes Unis,
la Chine ou le Japon. Team Export
intègre aussi désormais les PME
exportatrices confirmées, avec un
potentiel de croissance important,
en particulier dans le secteur des
nouvelles technologies de l’infor-
mation et de la communication.
Team Export, c’est un disposi-
tif d’accompagnement d’une
durée de trois ans. Pendant
cette période, les entreprises
sont aiguillées dans toutes leurs
démarches.
« La méconnaissance
du terrain et des procédures sont
souvent le principal frein à l’inter-
nationalisation des entreprises »
,
explique Thierry Solère, vice-pré-
sident chargé du développement
économique. L’objectif du conseil
général est aussi de détecter des
entreprises à fort potentiel. Il met
en contact des chefs d’entreprise
avec les interlocuteurs adéquats,
propose un diagnostic export,
prépare avec les entreprises les
plans d’action et feuilles de route.
Stratégie, montage du
business
plan
, recherche de financements,
études de marché, prospection
commerciale, rien n’est laissé
au hasard. Le Département s’est
d’ailleurs entouré de partenaires,
qui forment ensemble le réseau
Hauts-de-Seine International.
Après sélection, les entreprises
peuvent aussi bénéficier d’un
soutien financier pour toutes ces
démarches. L’année dernière,
quinze PME ont été aidées finan-
cièrement, avec une perspective
de 135 emplois créés.
Au total, le conseil général inves-
tit 150 000 euros dans ce disposi-
tif. Avec parfois des résultats sur-
prenants : une entreprise basée
à Boulogne-Billancourt commer-
cialisant de la vodka à base de
quinoa a par exemple signé un
contrat de deux millions de dol-
lars sur cinq ans, qui lui a permis
d’embaucher quatre personnes
supplémentaires.
n
Mélanie Le Beller
