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          n°35 - mai-juin 2014
        
        
          maga z i ne
        
        
          2
        
        
          
            à la carte. Certaines femmes qui
          
        
        
          
            viennent nous voir ont fréquenté des
          
        
        
          
            collèges francophones et parlent la
          
        
        
          
            langue mais ont besoin de consolider
          
        
        
          
            leurs acquis. Aujourd’hui, accéder
          
        
        
          
            à des emplois, même non qualifiés,
          
        
        
          
            demande des notions de français
          
        
        
           »,
        
        
          e x p l i qu e As t r i d Mi c h a u x ,
        
        
          directrice adjointe. Des formations
        
        
          de bureautique ont ouvert. Et
        
        
          pour celles qui veulent trouver le
        
        
          chemin d’une activité rémunérée,
        
        
          le module employabilité prépare
        
        
          l e s b éné fi c i a i r e s à mi eux
        
        
          appréhender le monde du travail.
        
        
          « 
        
        
          
            Elles s’informent sur les métiers,
          
        
        
          
            essaient de rendre compatibles vie
          
        
        
          
            familiale et professionnelle
          
        
        
          », détaille
        
        
          Astrid Michaux.
        
        
          À la Maison des Femmes, si les
        
        
          personnes ont la possibilité de
        
        
          s’inscrire toute l’année, les places
        
        
          sont vite attribuées. Actuellement,
        
        
          soixante personnes sont sur liste
        
        
          d’attente. L’association a aussi
        
        
          été nommée en 2003 corres-
        
        
          pondant linguistique local. Un
        
        
          titre qui lui permet de coordonner
        
        
          les différentes structures qui
        
        
          dispensent des cours de français
        
        
          dans la ville et d’accueillir du
        
        
          public en demande de formations.
        
        
          «
        
        
          
            Cent cinquante personnes, soit un
          
        
        
          
            quart des demandes, ne trouvent
          
        
        
          
            pas de formations
          
        
        
           », estime Astrid
        
        
          Michaux.
        
        
          D’ici l’année prochaine, la Maison
        
        
          des Femmes déménagera à une
        
        
          centaine de mètres, sur le terrain
        
        
          réaménagé du centre commercial
        
        
          des Mourinoux, toujours dans les
        
        
          Hauts d’Asnières. Un local plus
        
        
          grand – 800 m 2 – mais surtout
        
        
          un même lieu pour toutes les
        
        
          activités. Car actuellement, les
        
        
          différents cours sont disséminés
        
        
          sur une dizaine de salles partout
        
        
          dans le quartier et les deux pôles
        
        
          médiation et formation sont
        
        
          séparés. « 
        
        
          
            Cela nous permettra
          
        
        
          
            d’avoir plus de temps d’échange,
          
        
        
          
            de recréer du lien entre les équipes
          
        
        
          
            et d’avoir des locaux plus adaptés
          
        
        
          
            pour le personnel
          
        
        
           », insiste Zakia
        
        
          Mzili-Couderc. Le conseil général
        
        
          a participé à hauteur de plus de
        
        
          500 000 euros sur ce projet. Cette
        
        
          nouvelle Maison des Femmes
        
        
          bénéficiera de cinq salles de cours,
        
        
          d’une salle informatique et d’un
        
        
          plus grand espace pour l’atelier
        
        
          cuisine.
        
        
          n
        
        
          
            Mélanie Le Beller
          
        
        
          
            Photos : Olivier Ravoire
          
        
        
          En 2012, 380 personnes ont bénéficié d’une
        
        
          formation au sein de la Maison des Femmes.
        
        
          En moyenne, chaque élève suit
        
        
          dix heures de cours par semaine.
        
        
          Astrid Michaux et Zakia Mzili-Couderc,
        
        
          «un combat pour la promotion des femmes».