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janvier-février 2016 - n°45

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HDS

mag

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



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mag

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n°45 - janvier-février 2016

c u l t u r e

3

f e s t i va l

P

l a c e m e n t s ,

comptes, enchaî-

nements… À plus

d’un mois du

d é b u t d e

Suresnes cités danse, les chorégra-

phies se mettent en place sur

la scène de la salle Aéroplane.

À commencer par celle d’Andrew

Skeels. Cet Américain né à Boston

a commencé par le hip-hop avant

de se former à la danse classique.

L e d an s e u r à l a r e t r a i t e ,

aujourd’hui chorégraphe, est très

enthousiaste. «

Ce projet est un rêve

pour moi. Je suis aussi vraiment

content d’être ici et de participer à ce

festival qui est très reconnu

à Montréal où j’habite maintenant.

»

Pour l’ouverture de la 24

e

 édition,

stimule la création

Sur les dix spectacles donnés du 15 janvier au 8 février, six sont des créations.

Dont deux produites par le théâtre de Suresnes Jean-Vilar lui-même.

Cités danse connexions

Créé en 2007, Cités danse connexions est un dispositif

de soutien aux jeunes danseurs et chorégraphes hip-hop

porté par le théâtre de Suresnes Jean-Vilar, tout au long

de l’année, en parallèle du festival. Depuis 2012, il s’accom-

pagne également d’un parcours artistique à destination

des collégiens et lycéens des Hauts-de-Seine. Cités danse

connexions est subventionné à hauteur de deux cent

mille euros par le conseil départemental.

n

Suresnes

cités danse

et à qui l’on doit les costumes du

Ca s s e - No i s e t t e s

d e Je r o e n

Verbruggen donné fin 2014

à Genève.

Tout comme l’ouverture, la clôture

du festival est, elle aussi, une

commande et une production du

théâtre de Suresnes Jean-Vilar

pour cette édition 2016. À la mise

en scène : Mathilda May. En 2013,

l’actrice, ancienne danseuse

classique, avait déjà créé ici son

premier spectacle

Open Space

.

Cette fois elle revient avec le

Trio

Amala – Junior – Sly

du nom

des trois interprètes. Sur scène,

les deux danseurs Amala Dianor

et Bboy Junior sont accompagnés,

en live, par le chanteur et

beat-

boxer

Sly Johnson, ancien membre

du Saïan Supa Crew. « 

J’ai fait ce

spectacle par amour pour les talents,

explique Mathilda.

Je connaissais

déjà Sly et son travail. Mais les trois

réunis dégagent beaucoup de force

et de douceur à la fois. C’est ce qui

m’a inspirée.

» Le spectacle est une

succession de tableaux avec pour

trame le cours de la vie. «

C’est un

véritable travail collectif. On écrit

ensemble au sens chorégraphique

et musical. 

» Au cours du festival,

le

Trio

montera six fois sur scène

dont le 8 février en clôture.

Trois autres créations sont

annoncées au cours de ces trois

semaines :

Compact

, le premier

duo monté par Jann Gallois,

programmé dans le cadre de

Cités danse connexions (lire

le 15 janvier, il a imaginé un retour

dans les années 20. Son

Street

Dance Club

– qui sera donné

quatre fois à Suresnes - s’inspire

de L

a Revue Nègre

de Joséphine

Baker, du Cotton Club de Harlem

et de son voisin, le Savoy Ballroom,

qui, contrairement au précédent,

mélangeait les clients noirs et

blancs. «

Je parle beaucoup du déve-

loppement des communautés dans ce

spectacle. Avec l’idée de rassembler les

gens grâce à la danse.

 » Andrew a

auditionné cent cinquante

danseurs pour trouver les sept qui

travaillent avec lui sur ce projet.

«

 J’ai été très étonné du niveau.

La décision a été très difficile. Les

danseurs que j’ai choisis sont magni-

fiques avec des spécialités très diffé-

Street Dance Club

qui réunit sept

danseurs fera l’ouverture à partir

du 15 janvier.

Après

Open Space

, Mathilda May

revient, à partir du 30 janvier,

avec

Trio

composé de deux

danseurs et un

beatboxer

.

© CD92/O

livier

R

avoire

© CD92/O

livier

R

avoire

siques de l’époque. Sans oublier les

costumes signés par la maison

parisienne On aura tout vu qui a

déjà habilléMadonna ou Lady Gaga

rentes : la house, la dance, l’électro, le

break, le crump… Ce sera très varié.

»

Le tout sur une musique originale

d’Antoine Hervé, inspirée des clas-

encadré),

#Hashtag

du Pockemon

Crew qui partagera l’affiche, lors

des Rencontres hip-hop, avec la

compagnie coréenne Morning

of Owl et sa création

Harmonize

.

Enfin, Dominique Rebaud

présentera

Des mondes et des anges

,

une « re-création » de ses trois

pièces créées à partir de 1996

les unes après les autres à Suresnes

cités danse déjà, puis à l’Opéra Paris

Bastille à partir de poèmes d’Arthur

Rimbaud. À voir ou à revoir.

n

Émilie Vast

Programme complet et réservations

sur

www.suresnes-cites-danse.com