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n°48 - juillet-août 2016
Forêt rêvée
Encore quelques jours pour aller se promener dans
La Forêt rêvée
de Joy de Rohan Chabot, au musée des
Avelines de Saint-Cloud. La nature apprivoisée, le petit
monde animal qui la peuple avec le sourire, les feuilles
de métal, les papillons laqués et les ramures du miroir :
l’aventure n’est pas une expédition de défrichage
mais une parenthèse douce et verte, comme on le dit
aujourd’hui des circulations et des coulées qui allègent
le tissu urbain. Jusqu’au 17 juillet, dernières visions d’un
printemps enchanté par le mobilier et l’objet d’art en
quatre-vingts pièces uniques.
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www.musee-saintcloud.frAu Domaine départemental de Sceaux, le musée
sort de sa réserve des œuvres rarement exposées.
Jusqu’au 21 août, ce sont les estampes du dessinateur
Pierre Lepautre (1652-1716) qui seront montrées au
public. Graveur du Roi Louis XIV et collaborateur
de l’architecte Jules Hardouin-Mansart, il contribua,
à partir de 1690, à l’évolution du style décoratif
français. Visite libre aux heures d’ouverture du musée
(comprise dans le billet d’entrée).
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www.domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.netRéserve
À Suresnes, la nouvelle exposition temporaire
« Entre-temps, histoire d’architectures »
du MUS
(Musée d’Histoire Urbaine et Sociale) présente,
en collaboration avec le CAUE 92, onze projets
de constructions. Ils dévoilent la variété des
architectures dans les Hauts-de-Seine tant du
point de vue de leur fonction (hôtel de ville,
logements, écoles) que du point de vue de leur
esthétique. Cette exposition est en écho avec
la vocation première du MUS, celle de rendre
compte de l’histoire urbaine et sociale, et donc de
l’architecture, avec notamment les travaux d’Henri
Sellier (maire de Suresnes 1919-1941) qui avait en
son temps pensé et initié de nombreux projets
novateurs en matière d’architecture. Jusqu’au
4 septembre.
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www.suresnes.frArchitectures
À l’occasion du centième anniversaire de la mort de Gustave Bienvêtu, le Musée
d’Art et d’Histoire et le service des Espaces verts de Colombes ont souhaité rendre
hommage à cet artiste qui
« comprenait les fleurs »
. Sa vie durant, elles ont éclos
dans son œuvre, dévoilées dans l’exposition à travers les collections du musée -
aquarelles d’une rare finesse, huiles sur toile - mais aussi en provenance de collections
particulières inconnues du public. Le destin de cet homme bouillonnant est aussi à
découvrir : sa formation en atelier, où il apprenait le dessin académique, sa vie de
famille et surtout son engagement en tant qu’édile local colombien défenseur du
droit à l’éducation et de la laïcité. Jusqu’au 29 octobre.
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www.mairie-colombes.frBienvêtu
À la Bibliothèque Marmottan de Boulogne-Billancourt
et jusqu’au 30 juillet, l’exposition
Carrosses à
Marmottan
réunit, dans cinq salles d’exposition,
160 peintures, gravures, objets et carrosses,
dévoilant l’incroyable imagination des carrossiers de
l’époque impériale. Depuis le réveil de la production
carrossière après la Révolution, jusqu’aux débuts
de l’industrialisation des années 1830, l’exposition
raconte une histoire typologique et politique,
évoquant la place de la voiture de l’Empereur. La
bibliothèque accueille pour l’occasion des prêts
d’institutions prestigieuses, le Musée des Voitures et
du Tourisme de Compiègne, les collections d’Émile
Hermès, mais aussi la Malmaison, la Fondation
Napoléon, la Bibliothèque Thiers... et dévoile des
pièces inconnues, en mains privées, comme les effets
personnels d’un peintre en voitures de l’Empereur, ou
un dessin de Napoléon signé Alexandre Fragonard.
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