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juillet-août 2016 - n°48
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HDS
mag
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Street art
Le prix Maurice-Genevoix 2016, organisé par la ville de Garches, a été
décerné le 22 juin dernier à Élisabeth Barillé pour son livre
L’Oreille d’or.
Dans ce récit la romancière relate sa propre expérience, celle de son
handicap invisible -
« entendre mais d’une seule oreille »
- qui à la fois l’isole
et l’ouvre à la vie intérieure… Fondé en 1985, le prix Maurice-Genevoix
récompense un ouvrage qui s’inscrit dans la lignée de l’œuvre de l’auteur
de
Raboliot
par son style et son thème…
L’Oreille d’or
d’Élisabeth Barillé, éditions Grasset, 2016, 14 €
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Genevoix
À Courbevoie, la nouvelle exposition du musée Roybet-Fould
Jeu
de mains, jeu de vilains
retrace l’histoire du jeu de la main chaude
et de ses représentations à travers les siècles. Popularisé dans
l’Antiquité, ce jeu appartient à une série de divertissements basée
sur la reconnaissance sensorielle. Répondant également à d’autres
appellations telles que le jeu du soufflet, le jeu de la paumelle
ou encore frappe-main, il est parfois associé au jeu de colin-
maillard… Au XIX
e
siècle, les artistes peintres, sculpteurs, graveurs
ou illustrateurs s’emparent de ce thème. Adepte des jeux de cartes,
d’échecs et de trictrac, le peintre Ferdinand Roybet réalise pour
sa part plusieurs versions de la main chaude.
n
Jusqu’au 11 juillet.
www.ville-courbevoie.frMain chaude
Le numéro 13 de la revue
culturelle du Département
d e s H a u t s - d e - S e i n e ,
Vallée de la culture,
vient
de paraître. À la Une
:
Paris-La Défense, Art
Collection
: soixante-neuf
œuvres appor tent au
quartier d’affaires son
s u p p l éme n t d ’ âme…
La revue consacre une
trentaine de pages à la Seine avec une évocation de l’épopée
des peintres impressionnistes ainsi qu’à une histoire illustrée
des évolutions du fleuve et de ses rives à travers les siècles. À lire
aussi un entretien avec Nils Aziosmanoff, fondateur du Cube
à Issy-les-Moulineaux, un des centres de création numérique
les plus réputés d’Europe. Illustrée abondamment et réunissant
les principaux acteurs de la culture dans les Hauts-de-Seine, cette
revue semestrielle de 124 pages est consultable gratuitement
sur
hauts-de-seine.fr,rubrique culture et en vente au prix de 9€
dans les boutiques des trois musées départementaux (Musée du
Domaine de Sceaux, musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt et
Maison de Chateaubriand à Châtenay-Malabry).
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Revue
La Saison des Grâces,
festival de la Ferme du Bonheur à Nanterre prend
ses quartiers d’été. Concept unique en Île-de-France, la Ferme mêle
exploitation agricole et création artistique dans un univers urbain
qui lui donne un statut à part. Au programme de cette 24
e
édition
du théâtre, de la musique, du cinéma... Surtout ne pas s’attendre à
du conventionnel…
n
lafermedubonheur.over-blog.netGrâces
Jusqu’au 30 octobre, Malakoff devient une place forte de l’art urbain.
Une cinquantaine de
street artists
, parmi lesquels Mr. Lolo, Jérôme
Mesnager, M. Chat, Le CyKlop ont pris possession de La Réserve, un
hangar de 2 000 m² transformé en un lieu d’exposition pour réaliser
cette exposition monumentale
Le Grand 8
: une structure monumentale
de 50 mètres de long et 20 mètres de large, décrivant un parcours ludique
et bluffant. Chaque artiste s’est vu offrir un espace d’expression inédit,
sous forme d’installations, à partir d’une thématique commune : la vie,
le vivant au sens le plus large possible. En se faufilant dans le Grand 8,
le public découvre les animaux de Mosko, les visages en 3-D de Shaka, le
manège d’Anti, en passant par les collages de Philippe Hérard, véritables
poésies urbaines.
En parallèle de l’exposition dans La Réserve, la Ville, en partenariat avec
Inouzk et le collectif Faute O’Graff, a invité plusieurs artistes à réaliser
des œuvres pérennes ou éphémères dans l’espace public. Parmi eux,
des stars, comme le Britannique Ben Eine ou le Français Vince, mais aussi
un Malakoffiot, Seth One.
n
www.malakoff.fr
© T. L
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