HDS.mag 31 - page 62

Une nouvelle
impulsion
Logement étudiant
U
ne nouvelle convention
pour le développement de
l’offre sociale de logement
étudiant dans le département a
été signée au début de l’été par
le président du conseil général
Patrick Devedjian et le préfet des
Hauts-de-Seine Pierre-André Pey-
vel pour la période 2013-2019. Elle
vient prolonger le protocole signé
en octobre 2008 entre le conseil
général et le ministère de l’Ensei-
gnement supérieur qui courait
jusqu’à fin 2013 avec un objectif
de 3000 logements étudiants.
Cet accord porte notamment sur
la restructuration
de la résidence
Jean-Zay à Antony.
« 1 080 loge-
ments seront réhabilités ou recons-
truits sur le site de la résidence Jean-
Zay à Antony,
explique Georges
Siffredi, vice-président du conseil
général chargé de la politique de
la ville et président de la com-
munauté d’agglomération des
Hauts-de-Bièvre, responsable de
Le conseil général et l’État se sont engagés à
produire
4 200 logements étudiants
dans le
département d’ici 2019.
la maîtrise d’ouvrage. Le projet
de réhabilitation du bâtiment A,
piloté par l’architecte Jean Nouvel,
a reçu une subvention du conseil
général de cinq millions d’euros.
Les nouveaux logements seront
autonomes et d’une surface mini-
male de 16m
2
 , les loyers y seront
plafonnés à 19 euros le m
2
.
« Jusqu’à présent, la résidence était
fermée sur elle-même et se dégradait,
souligne Jean-Yves Sénant, maire
d’Antony.
Construire 1080 loge-
ments étudiants permettra à la ville
d’aménager un nouveau quartier de
10 hectares environ, qui intégrera
500 logements de famille en plus
des appartements destinés aux étu-
diants. »
1 200 autres logements
étudiants seront construits pour
compenser ceux de la RUA, en
privilégiant l’agglomération des
Hauts-de-Bièvre et les communes
voisines, ainsi que 3 000 loge-
ments en plus, soit la production
de 4 200 logements sociaux pour
Quel avenir
pour Léonard-de-Vinci ?
Enseignement supérieur
étudiants au total dans le départe-
ment d’ici 2019 avec un objectif
intermédiaire de 3000 logements
au 1
er
mai 2017. Sur l’ensemble
du territoire des Hauts-de-Seine
1 080
logements réhabilités
ou reconstruits
sur le site
de la résidence
Jean-Zay
1 200
logements
destinés à compenser
les démolitions de la résidence
Jean-Zay et créés sur l’ensemble
du territoire départemental tout
en privilégiant le territoire
des Hauts-de-Bièvre et
les communes limitrophes
3 000
logements
répartis sur l’ensemble
des Hauts-de-Seine
Objectif de production
de logements sociaux
pour étudiants :
4 200
logements
minimum
depuis 2008, 2 100 logements
ont été décomptés dans l’objectif
du premier protocole, dont près de
1 340 doivent être livrés pour cette
rentrée.
n
Florence Mazet
À
l’issue d’un débat au conseil
général sur la gestion du
pôle universitaire Léonard-
de-Vinci, le 21 juin dernier, Patrick
Devedjian a estimé qu’il n’y avait
plus désormais que
« deux op-
tions »
pour l’avenir de cet établis-
sement d’enseignement supérieur
créé en 1995 à La Défense à l’ini-
tiative du conseil général.
« Nous
ne pourrons pas donner l’année pro-
chaine une subvention équivalente à
celle de cette année
, a-t-il souligné.
Il faudra soit favoriser l’émergence
d’un pôle d’enseignement, en cédant,
les locaux, par exemple pour un euro
symbolique à la condition de main-
tenir la vocation initiale du site, soit
vendre ce bâtiment remarquablement
situé en fonction de l’offre la plus inté-
ressante pour le Département. »
Une étude de potentiel du site doit
être lancée. Elle devra
« envisager
toutes les possibilités et proposera des
scénarisations de ces solutions pre-
nant en compte les aspects techniques,
juridiques et financiers. »
Après la reprise en gestion di-
recte par le conseil général de
l’ensemble immobilier du pôle
universitaire le 1
er
janvier 2013,
M. Devedjian avait demandé un
état des lieux qui a donc été com-
muniqué le 21 juin à l’Assemblée
départementale. Ce rapport précise
que
« dans le cas d’une évolution du
site vers d’autres destinations, diffé-
rente de celle de l’accueil d’établis-
sements d’enseignement supérieur,
un délai de 3 à 5 ans sera nécessaire
afin de prendre en compte les délais
de fin des études pour les scolarités
déjà commencées par les étudiants
ou leur déménagement vers des sites
alternatifs ».
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