HDS.mag 31 - page 64

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n°31 - septembre-octobre 2013
E
n juin 2013, près de
86 % des candidats au
baccalauréat ont obtenu le
précieux sésame pour accéder
aux études supérieures.
Notre département accueillera
une partie de ces nouveaux
étudiants, notamment au sein
de l’Université publique Paris-
Ouest. Toutefois, le manque
de logements étudiants n’est
pas nouveau : cette année
encore, nombreux seront ceux
qui n’y auront pas accès.
La priorité de la majorité UMP-
UDI du Département n’est pas
à la réalisation de logements
étudiants. Lorsque du « foncier »
est disponible, les projets se
tournent vers du logement
de standing, inaccessible à la
majorité des Alto-Séquanais,
notamment les plus jeunes.
C’est ce que nous a démontré
l’accord survenu entre l’État, le
Département, la communauté
d’agglomération des Hauts-
de-Bièvre et la ville d’Antony
concernant la Résidence
Universitaire Jean-Zay d’Antony
(RUA). Cette résidence était,
jusqu’à présent, la plus grande
résidence universitaire d’Europe
avec 2 049 logements, soit
15 % des capacités d’accueil
d’Île-de-France. La nouvelle
convention entérine la
destruction de deux bâtiments
et la rénovation seulement
d’un troisième. Il n’y aura
donc plus que 1 080 logements
étudiants dans la résidence
Jean-Zay après rénovation et
reconstruction. Pour compenser
les suppressions, les différents
signataires de la convention se
sont engagés à la réalisation de
4 200 nouveaux logements dans
le département, dont 1 200 sur
le territoire de l’agglomération
des Hauts-de-Bièvre.
Cet accord fait totalement fi
de l’engagement qui avait été
obtenu par les élus socialistes
des Hauts-de-Seine et la Région
en vue de la rénovation totale
de la Résidence, pour laquelle
le conseil régional participait à
hauteur de 20 M
. De fait, le
nouveau projet se prive d’un
financement régional important
alors même que Jean-Paul
Huchon, président de la Région
Île-de-France, avait décrété
que
« l’augmentation de l’offre
de logements pour les étudiants
est une priorité régionale »
.
Compte tenu des
désengagements importants
de la majorité UMP-UDI en
matière d’action sociale que
nous ne cessons de dénoncer,
nous resterons vigilants afin
que les objectifs affichés en
matière de logement social
étudiant soient atteints !
l
Guy Janvier
Conseiller général de Vanves
et guyjanviervanves.typepad.fr
groupe parti socialiste, europe écologie, les verts
Droit à la restauration
scolaire toujours d’actualité
Rentrée :
où se logeront
nos étudiants ?
Catherine Margaté
Présidente du groupe
communiste et citoyen
groupe Communiste et citoyen
A
lors que le constat est
mauvais depuis la mise
en place de la
privatisation de la restauration
scolaire dans les collèges du
département : répercussions
financières avec une
augmentation très importante du
coût du repas pour certaines
familles, erreurs de facturation
qui s’accumulent, baisse de la
qualité des repas et baisse aussi
du nombre de collégiens
bénéficiant de l’aide
départementale à la demi-
pension, Patrick Devedjian
poursuit son aveuglement pour
le privé en élargissant
l’externalisation de la restauration
scolaire des collèges.
Ceci sans concertation avec les
élus ni les équipes de direction
des collèges, agents techniques
départementaux, collégiens
et parents d’élèves pourtant
les principaux intéressés.
Les objectifs affichés de cette
privatisation : maîtrise de
la base des rationnaires via
l’Environnement Numérique
des Collèges, calcul du tarif
social simple et lisible pour les
familles, modernisation de la
restauration via une délégation
de service public par un seul
prestataire, étendue en 2018
aux deux Unités Centrales
Production pour le centre du
département qui ne posent
pourtant aucun problème !
Ces objectifs interrogent
d’autant plus qu’aucun ne
s’appuie sur le rôle et l’aide que
représentent les collèges par leur
proximité avec les élèves et leur
famille, ni sur les personnels
infiniment plus performants en
termes de qualité relationnelle
pour améliorer l’inscription,
le taux de fréquentation, le
règlement des factures et les
conditions de restauration.
Comment croire que tout ceci
n’ait pas d’impact sur le taux de
fréquentation de la restauration
lorsque nous constatons un
taux très inégal dans notre
département avec 91 % de
collégiens demi-pensionnaires à
Saint-Cloud et seulement 22 %
à Villeneuve-la-Garenne ?
Depuis de nombreuses années,
les élus communistes et citoyens
interviennent pour que le plus
grand nombre de collégiens
bénéficient du droit à prendre un
repas au collège. Le droit de ne
pas être exclu de la restauration
scolaire pour des raisons
financières est un acte de santé
publique et de prévention, un
signe fort de notre volonté de
combattre l’exclusion. Faire vivre
ce droit élémentaire, pour chaque
jeune, est donc toujours
d’actualité.
l
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willy
labre
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