HDS.mag n°33 - page 43

janvier-février 2014 - n°33
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
da n s e
titre
Just a Gigolo
de Louis Prima.
Un moyen d’évoquer toutes les
démarches que le danseur doit
faire, avec plus ou moins de
facilité, pour trouver des finan-
cements, des résidences, des
collaborations… Une étape fasti-
dieuse mais déterminante. C’est
un de ces e-mails qui a convaincu
Olivier Meyer, le directeur du
théâtre.
Ma Nuit américaine
est
coproduit par Suresnes Jean-Vi-
lar et programmé dans le cadre
de Cité danse connexions (lire
encadré).
« Je suis un habitué de
Suresnes,
poursuit John Degois.
Je viens tous les ans depuis 2006
soit en tant qu’interprète soit en
tant que chorégraphe »
. Pour cette
nouvelle édition, ce sera les deux.
Si l’an dernier, son emploi du
temps n’avait pas été chargé, cette
année, il travaille sur quatre pro-
jets dont le
Barbe-Neige
de Laura
Scozzi qui fera l’ouverture du
festival. Mais le plus important
est peut-être sa
Nuit américaine
,
son deuxième solo et sa troisième
création. À Suresnes il avait déjà
présenté
J’ai tout compris mais
faut qu’on m’explique
en 2010
et
Chamaillerie
en 2012.
« Pour
cette pièce, j’ai beaucoup été inspiré
par le film de François Truffaut
La
Nuit américaine
. D’ailleurs à la
fin, je danse sur le dialogue d’une
des scènes du film. Truffaut parle
des acteurs. Il dit des choses très
justes qui sont valables pour tous les
artistes. En gros, il dit que l’artiste a
besoin d’être aimé »
. D’être aimé et
de travailler.
Deux étages plus haut, l’ambiance
est plus calme. Féroz Sahoula-
mide est seul dans sa salle. Le
thème qu’il a choisi y est sure-
ment pour quelque chose. Sa
création s’intitule
J’ai mal ( ?)
.
« C’est une phrase que j’ai beau-
coup entendue et que moi-même j’ai
beaucoup dite,
explique le danseur.
Je me suis souvent blessé. J’avais
toujours un sac avec plein de médi-
caments, on m’appelait la pharma-
cie ambulante. »
Il a décidé d’en
faire un solo qu’il présentera à Su-
resnes lors de la deuxième soirée
Cité danse connexions.
« Olivier
Meyer a accepté de me programmer
et de me produire. C’est un poids
en moins. J’ai beaucoup moins de
Ma nuit américaine
de John Degois, inspirée
du film de François Truffaut,
est une mise en abyme.
Le solo aborde le thème
de la création.
Cités danse connexions
Crée en 2007 avec le soutien du conseil général – le
Département finance ce programme à hauteur de deux cent
mille euros par an-, Cités danse connexions est un pôle de
production, diffusion et transmission de la danse hip hop dont
le but est de soutenir les jeunes danseurs et chorégraphes.
En cinq ans, le programme a fédéré une troupe d’une
cinquantaine de personnes.
Depuis l’an dernier, Cités danse connexion s’adresse également
aux collégiens et lycéens des Hauts-de-Seine avec
un programme spécifique où tout au long de l’année scolaire
chaque classe, parrainée par un danseur, suit des cours, assiste
à des représentations, rencontre des professionnels
du spectacle vivant…
Pour son premier solo
J’ai mal (?)
,
Féroz Sahoulamide évoque
la blessure chez le danseur
et au-delà la maladie en général.
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R
avoire
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