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HDS
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n°39 - janvier-février 2015
maga z i ne
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comme une sorte de tablette sur pattes,
capable de détecter les émotions
»,
note Rodolphe Gelin. Bientôt, ces
créatures pourront reconnaître
la personne à qui ils s’adressent
et se souvenir des conversations.
Cette interaction se mettra bientôt
au service des plus fragiles. Une
centaine de personnes de l’entre-
prise isséenne travaille actuel-
lement sur Romeo, qui en est
encore au stade du prototype.
Ce grand robot d’1m40 pour
50 kg pourra parler, mais surtout
relever une personne qui a chuté
ou contourner des obstacles.
«
L’idée est venue du vieillissement
de la population. Il y a de moins en
moins de places en maison de retraite.
Cette offre technologique répondra aux
besoins de la société, afin d’assurer le
maintien à domicile des personnes
Personnalisable grâce
à des applications,
le petit humanoïde
de 58 cm de haut est
destiné à devenir
un compagnon du
quotidien interactif.
©
aldebaran
La tablette sert
à projeter des
images, du
contenu, ou
permet à Pepper
d’exprimer sa vie
intérieure.
La définition
d’un mot,
l’adresse d’une
destination…
Pepper se
renseigne sur
internet et vous
répond.
Une caméra 3D
appréhende
son environnement et
un système d’ultrasons
évite les obstacles et
permet de se déplacer
en sécurité.
3 roues
omnidirectionnelles
pour se déplacer.
17 articulations
pour la grâce des
mouvements,
protégées pour éviter
les pincements.
D’une hauteur
de 1 m 20,
le robot de 28 kg
a une autonomie
de 14 heures.
propose, grâce à la robotique,
une nouvelle approche pédago-
gique aux enseignants et aux
enfants atteints d’autisme. Ces
derniers semblent particuliè-
rement attentifs aux robots, qui,
contrairement aux humains, ne
sont pas sujets aux changements
d’humeur.
Et bientôt, c’est dans les foyers
français qu’il s’installera : sa
commercialisation auprès du
grand public est prévue d’ici un an.
Robot personnalisable
L’avantage de ces robots, c’est
leur capacité à s’adapter : ils
fonctionnent comme un smart-
phone, avec des applications à
télécharger pour les personnaliser.
Aldebaran a voulu aussi miser sur
l’interaction. «
On imagine Nao
